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Sarah Tarhini

“Si mes olives sont bonnes, je vais bien”: Les agriculteurs du Liban face à la guerre et à la perte

La guerre en cours au Liban a malheureusement détruit les espoirs de la récolte d’olives tant attendue de cette année. Il y a quelques jours à peine, les forces d’occupation ont lancé un avertissement glaçant aux habitants du sud du Liban, les exhortant à rester loin de leurs foyers et de leurs champs d’oliviers bien-aimés.

La guerre de l’occupation contre la récolte des olives

L’olivier se dresse comme un symbole de ténacité, de résilience et d’un lien profond avec la terre. Les habitants du sud prennent soin de leurs oliviers comme s’il s’agissait de membres de la famille, chaque arbre étant transmis de génération en génération.

Selon le Projet Baal, une initiative soutenant la production d’huile d’olive au Liban, la culture de l’olivier dans la région remonte à 1600 av. J.-C. À cette époque, la ville phénicienne de Tyr prospérait en tant que grand centre commercial, échangeant des olives avec les civilisations anciennes à travers la Méditerranée.

Vous pouvez lire sur l’histoire des olives au Liban ici.

Iza zaytounati mlah, ana mleeh!” – Un agriculteur du sud du Liban

Cette phrase se traduit approximativement par “Si mes olives sont bonnes, je vais bien”

Les habitants du Sud ont décrit la saison des olives de cette année comme prometteuse, espérant qu’elle arriverait en même temps que la fin de la guerre. Cependant, à mesure que les menaces continuent de s’intensifier, il y a de plus en plus de préoccupations quant à la perte d’une source de subsistance vitale et d’un patrimoine chéri depuis des générations.

Selon des sources du Ministère de l’Agriculture, environ 60 000 oliviers ont été endommagés, et 2,8 kilomètres carrés ont été brûlés, avec plus de 1 000 attaques violentes utilisant le phosphore blanc interdit au niveau international.

Chaque saison de récolte des olives était autrefois une célébration de la vie, mais aujourd’hui, ce rêve est menacé. Selon un rapport de LBC, le Liban est actuellement privé de 22 % de sa production d’olives en raison de la guerre en cours.

Malgré les défis, les agriculteurs gardent un grand espoir de revenir sur leurs terres et de revoir leurs arbres un jour. Les champs d’oliviers sont le témoignage de la résilience des gens du sud et de leur désir indéfectible de vivre, même dans les circonstances les plus difficiles.

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